vendredi 22 avril 2016

Blade Runner

Blade Runner



Ce film n'est pas tout récent puisque sorti en 1982. Son scénario s'inspire du livre Les androïdes rêvent-ils de moutons électriques ? écrit par Philip K.Dick. Réalisé par Ridley Scott, ce chef d'oeuvre du film de science-fiction devrait connaître une suite en 2017 et sera réalisé par Denis Villeneuve. On sait encore peu de chose sur le projet excepté que le tournage devrait débuter cet été et que Harrison Ford devrait reprendre le rôle du détective Rick Deckard.

Je n'ai plus souvenir lorsque j'ai vu ce film la première fois, excepté que c'était à la télévision. D'entrée j'ai été fasciné, non par le scénario, d'ailleurs assez basique (un chasseur de primes, un "blade runner", est chargé de retrouver et mettre en "retrait" plusieurs androïdes, des réplicants, entrés clandestinement sur Terre), mais par l'ambiance inspirée par les images et la musique. Cette dernière, composée et interprétée par Vangelis Papathanassiou, entre pour beaucoup dans la réussite du film. Chaque plan, chaque scène relève du grand art. Certains passages (la scène du rêve avec la licorne, la mort du dernier réplicant et le fameux monologue...) atteignent une teneur poétique qu'on trouve rarement dans les films de science-fiction.

Cette ambiance au cœur d'une mégapole perpétuellement envahie par la pluie, la pénombre, où les immeubles paraissent vides, où tout est plongé dans une espèce d'ambiance sombre et irréelle participe à faire en sorte que ce film ne ressemble à aucun autre.



En 1997, sort chez Virgin Interactive le jeu vidéo. Evidemment le monde du jeu vidéo évolue très vite et celui-ci pourrait paraître aujourd'hui bien dépassé. Mais pour l'époque cette adaptation fut une belle réussite, aussi bien technique que dans la jouabilité. C'est un des rares jeux vidéos dont je suis allé jusqu'au terme. Le jeu retraduit assez bien l'ambiance du film mais ne vous attendez tout de même pas aux mêmes impressions que dans le film. C'est juste une adaptation.



Le jeux est téléchargeable gratuitement sur Abandonware France



mercredi 20 avril 2016

Perception et phénomène ovni

Perception et phénomène ovni



"Nous avons vu combien la réalité des ovnis est maintenant avérée. Qu'en outre le phénomène montre ces caractéristiques intelligentes, et que les performances observées ne peuvent en aucun cas être celle d'engins fabriqués par l'homme. Alors appelons un chat un chat : ce phénomène est la manifestation d'une intelligence non humaine. Aussi, cette difficulté que l'on retrouve dans bien des cas - comme celui de Michel, ou du témoin de Nancy évoqué en début d'ouvrage - à décrire les détails de l'observation est révélatrice du problème majeur que nous pose le phénomène : les témoins observent une émanation d'un autre monde. Et c'est aussi irréel, incompréhensible et indiscernable pour eux que le serait un exemplaire de la Bible pour des souris gambadant sur le cuir de sa couverture. Ces petites créatures voient tout ce que nous voyons. Elles distinguent les pages de la Bible, les lettres imprimées, elle peuvent même, si l'envie leur en prend, grignoter ce passage d’Ézéchiel : "Je regardais : c'était un vent soufflant du nord, un gros nuage, un feu jaillissant, avec une lueur autour...", elles n'en discerneront rien. Car comme le dit Aimé Michel à qui j'emprunte cet exemple des souris et du livre, ce qui fait qu'un livre est livre est à jamais caché à leur vue. Qu'il s'agisse d'une bible pour une souris, ou d'un ovni pour un homme saisi de stupeur, "nos yeux seuls les voient, et pas notre esprit, qui ne peut pas". Les témoins ne remarquent dans les observations d'ovnis que ce qu'ils reconnaissent." - Stéphane Allix, "Extraterrestres : l'enquête", pp.118/119

vendredi 15 avril 2016

Nuréa TV

Nuréa TV



Nuréa TV est une Web-TV d'un genre particulier, très novateur. Elle traite de sujets ayants trait au paranormal, aux phénomènes inexpliqués, à la spiritualité, aux sciences...etc. La charmante Nora Houzet (elle organise en 2011 les premiers Repas Ufologiques de Saint-Etienne et fonde en 2015 "Lumière sur les Mystères de l'Univers", un concept de Web-TV précurseur de ce que va devenir Nuréa-TV) anime la conférence avec l'invité par webcams interposés. Une visio-conférence en somme. L'émission étant en direct, chaque internaute peut intervenir et poser des questions via Google Hangouts. Les conférences sont disponibles en replay via YouTube. L'accès est gratuit mais vous pouvez participer à l'effort en versant un don de votre choix.

La qualité des intervenants, la richesse des sujets abordés et la joie communicative de Nora (sans oublier le travail de Guillaume, son compagnon)  font en sorte que ce concept-média va, je pense et j'espère, acquérir un large succès.

mercredi 13 avril 2016

Downtown Abbey

Downtown Abbey



J'avoue que lorsque j'ai découvert le coffret de la saison 1 de "Downton Abbey" chez mon marchand de journaux, j'ai hésité à me le procurer. Les quelques indications laissaient augurer de quelque chose de qualité, de raffiné, mais suivre les joies et les déboires d'une famille d'aristocrates ne me semblait pas très palpitant. Pour simplifier, je craignais de m'emmerder royalement, sans jeu de mot...

Surprise. Non seulement la qualité est présente, mais on s'attache très vite aux personnages, incarnés il est vrai par des acteurs hors-pairs. Réalisé par Julian Fellowes, celui-ci est passionné par la société anglaise du début de siècle. En 2001, il réalise le film "Gosford Park" sur le même sujet. "Downton Abbey" est une série télévisée anglaise qui, au long de six saisons, conte la saga d'une riche famille anglaise et de ses domestiques, suivant pour cela, les changements de la société, ainsi que les évolutions techniques, comme l'arrivée du téléphone et de la radio. Le premier épisode débute en 1912 juste au moment du naufrage du Titanic et se poursuit sur les décennies suivantes.

Mr et Mme Bates

Toute cette époque est retraduite avec exactitude. La première chose qui frappe dans cette évocation de celle-ci c'est le sens des valeurs, bien plus présent qu'aujourd'hui. Certes, cette société était alors régie par des barrières sociales particulièrement rigides et les fastes somptueuses de l'aristocratie ne doivent pas faire oublier la pauvreté dans les basses couches de cette société. Aujourd'hui les codes vestimentaires ne sont plus aussi rigides qu'autrefois mais on peut se désoler de constater combien nous avons perdu ce sens de la classe, du chic. Ça avait de la tenue !

Aujourd'hui, la société a évolué vers plus de liberté mais la pauvreté est toujours présente. Il est intéressant de jeter un regard vers cette époque, non pas par nostalgie du passé, car bien des choses ont été améliorées, mais parce que dans ce passage du temps nous avons aussi oublié certaines qualités et valeurs essentielles..


dimanche 10 avril 2016

Eric Raulet

Eric Raulet



Eric Raulet (diplômé d'une maîtrise de droit et sciences politiques) a contribué à relancer l'intérêt dans l'étude des faits inexpliqués dans le domaine scientifique, et tout particulièrement dans les EMI (Expériences de Mort Imminente). Co-fondateur et président de deux associations aujourd'hui disparues, ONDES (Observatoire National de Discernement des Énigmes Scientifiques) et le CENCES (Centre d'Etudes National et de Communication sur des Énigmes Scientifiques), il fut à l'initiative, en novembre 2000, d'un symposium regroupant un grand nombre de chercheurs (Jacques Vallée, Michel Boccara, Bertrand Méheust, Christine Hardy, René Péoc'h, Mario Varvoglis...) - Voir cette page pour plus détails à ce sujet

Eric Raulet est fondateur depuis 2002 d'INEXENS, entreprise dont l'objectif est de développer des manifestations publiques sur le thème "Science et société. Innovations et enjeux" dans toute la France.

En 2003, il écrit "Lumières obscures",  (Editions Dervy) un témoignage de ses années de recherche, de rencontres avec des chercheurs, des témoins.

Aujourd'hui, il semble s'être détaché de ces domaines, ce qui est bien dommage. Ces sujets ont besoin de gens comme lui, à la fois clairs, rationnels et ouverts d'esprit. A cette époque, début des années 2000, j'ai rencontré et discuté avec lui, notamment lors d'une conférence organisée par la SOBEPS en Belgique. Il m'avait ouvert ses colonnes dans le bulletin de ONDES, ouvrant ainsi une rubrique régulière sur l'actualité ufologique. Ce fut mon unique expérience dans ce domaine.

Le bulletin édité par ONDES (de 1997 à 2002)

Emission diffusée en 2003

samedi 9 avril 2016

Stéphane Allix, "La mort n'est pas une terre étrangère"

Stéphane Allix, "La mort n'est pas une terre étrangère"



J'ai déjà abordé ce livre sur ce blog en y postant quelques extraits. Publié en 2009, trois ans après "Extraterrestres, l'enquête", il s'agit du second ouvrage de Stéphane Allix dans le domaine des faits inexpliqués. Reporter de guerre dès 1988 à l'âge de 19 ans, il partage le quotidien des moudjahidines durant le conflit qui oppose l'Afghanistan aux soviétiques. Une expérience où la mort est quotidiennement présente, du moins toujours prête à faire usage de son couperet. Il évoque cet aspect dans le livre. Gagné dès jeune par cette envie de comprendre ce qu'est la mort, cette expérience au cœur de la guerre n'est que le préambule à un douloureux événement personnel : la mort de son frère Thomas dans un accident en 2001. Un frère dont il était très proche. Stéphane était présent sur les lieux de l'accident. Dès lors, il n'aura de lutte que de chercher à communiquer avec celui-ci, persuadé que le corps physique n'est qu'un passage.

Cette recherche va le mener à voyager, rencontrer des chercheurs (le Dr Bruce Greyson, le Dr Jean-Jacques Charbonier) dans le domaine des EMI (Expériences de Mort Imminente), des médiums (Henry Vignaud, Jean-Marie le Gall). Sa rencontre en Amazonie péruvienne avec le chaman Guillermo Arevalo va l'amener à faire l'expérience de l'ayahuasca. Il fera la "rencontre" de son frère décédé (sa femme présente au même instant l'observe également !). Vient ensuite son voyage en Inde, et de là le Tibet et sa rencontre avec le karmapa Ogyen Trinley Dorje, haute figure du bouddhisme tibétain. Une rencontre aussi avec le Bardo-Thödol, le livre tibétain des morts.

Ce livre superbement écrit est en fait une quête, celle du plus grand des mystère, celui de l'après-vie...

Sorti en 2015, "Le test" est le dernier ouvrage paru de Stéphane Allix. Une quête qui se poursuit dans les mystères de l'après-vie.

Philosophie bouddhiste et physique quantique

Philosophie bouddhiste et physique quantique


"Les termes du livre que je garde ouvert sur mes genoux, alors que mon regard se perd quelques instants dans le silence, ne sont pas seulement philosophiques, il y a quelque chose de pratique dans ce que ces phrases décrivent : "La conscience se définit comme une lumière douée de connaissance. Elles est lumineuse en ce que sa nature est claire et qu'elle illumine ou révèle l'environnement comme une lampe chasse l'obscurité afin que les objets puissent être discernés*." La conscience éclairerait le monde, nous disent les bouddhistes, le rendrait discernable, car en soi il serait dénué d'existence propre. Voilà une variation intéressante. Comme cela est frappant : l'un des mystères les plus énigmatiques en physique porte précisément sur le rôle de l'observateur. Dans toute mesure de l'état d'une particule quantique, l'action d'observer a une incidence immédiate sur l'état de cette particule. Lorsqu'on ne cherche pas à la détecter, on sait avec certitude aujourd'hui qu'une particule ressemble plus à un potentiel de particule, et qu'elle est susceptible de se trouver partout à la fois. Les particules n'existent en tant que telles, à un endroit dans le temps et l'espace, que lorsqu'on entreprend de les mesurer. Nous sommes habitués à un monde, à une réalité composée d'objets et de phénomènes dont l'existence ne semble pas être tributaire du regard que nous portons sur eux. Si vous posez ce livre et quittez la pièce, il ne cessera pas d'exister, et vous le retrouverez en revenant dans la pièce. Ce n'est pourtant pas ce qui se produira pour les particules composant ce même livre. Si l'on cesse de les observer, elles disparaissent car, à l'état quantique, elles ne sont plus quelque part mais potentiellement partout. Aujourd'hui, on observe donc ce fait aussi incompréhensible qu'indiscutable en physique : la nature des constituants ultimes de notre réalité est directement dépendante des mesures que l'on effectue sur eux. Ce qui est contraire à toute logique apparente. Et les bouddhistes nous disent par ailleurs que la conscience illumine l'environnement comme une lampe chasse l'obscurité afin que les objets puissent être discernés. Je ne suis pas le seul à entendre la même chose." - Stéphane Allix, La mort n'est pas une terre étrangère (Albin Michel, 2009, pp.256/257/258)

* : Sa Sainteté le dalaï-lama, Vaincre la mort, avec la collaboration de Jeffrey Hopkins, professeur d'études tibétaines de l'Université de Virginie (Plon, 2003, p.110)

http://www.inrees.com/




dimanche 3 avril 2016

The Nice Price, la fin de l'aventure ?

The Nice Price, la fin de l'aventure ?


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Le 7 mars 2016, un post sur la page Facebook du groupe annonce la fin d'une aventure musicale de 22 ans. Ainsi donc The Nice Price tire sa révérence, pose les baguettes et range les guitares. Je me souviens du premier concert, pas du groupe bien sûr, mais de celui auquel j'ai assisté. Une scène montée sur la Grande Place de Montreuil sur Mer, peut être bien à l'occasion d'une Fête de la Musique. Collègue de travail, je connaissais déjà Philippe, leur chanteur. Je suis d'une génération où forcément on écoute du rock, et comble du hasard, j'adore ça ! Je ne pouvais donc pas passer à côté de ces fous furieux du rock seventies. Comme tout groupe de rock qui se respecte, ils débutent en se faisant les doigts et la voix sur des reprises, Led Zeppelin, Jimi Hendrix, The Who...
Ils écument les scènes, les bars, les festivals. Je n'ai pas la prétention d'avoir assisté à tous leurs concerts mais... un bon nombre. Les concerts du jeudi à la crêperie de Montreuil, passage obligé et devenu une tradition chaque année, leur premier passage non prévu sur la grande scène du festival Rock en Stock en 2008, leur concert en première partie de Marcel et son Orchestre en 2009 à la Citadelle de Montreuil, les concerts au Shaker Bar...
Armé d'un compact en mode film, j'ai filmé beaucoup de passages de leurs concerts, certes sans me prévaloir d'être un Scorcese, mais en tâchant d'en sortir quelque chose de potable. Et puis ça fait des souvenirs.
Un groupe de rock c'est aussi parfois l'envie pour certains de ses membres d'expérimenter des projets musicaux parallèles. Qui se souvient en 2008 de Volver ? Ou bien encore de Hoodoo Not, bien que dans ce second cas je ne sais trop si le groupe est en sommeil ou non. Beaucoup plus récemment Philippe Gaquerre a fondé avec ses deux fils un groupe de pop rock, Grumpy Shadow.
Ces dernières années, le groupe s'était grandi d'un nouveau membre, Jean-Baptiste Hagneré. Son apport technique à la batterie et la présence d'une seconde guitare a sans aucun doute amené une évolution dans le groupe. De même, le groupe avait acquis une indépendance et une identité par l'apport de morceaux composés à l'occasion de la sortie de deux albums.
Il en est ainsi de la vie comme dans la musique, les choses évoluent, changent. The Nice Price a été une aventure musicale, aussi bien pour les musiciens que pour le public, dont j'espère en avoir été un digne représentant. Mais l'histoire n'est pas terminée car si les groupes meurent la musique reste. Merci à vous les gars de Nice Price.

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Le 2 mai 2015 au théâtre de Montreuil sur Mer à l'occasion de la sortie de leur deuxième album

A la crêperie de Montreuil sur Mer le 14 août 2008

Reportage sur Opal'TV le 27 juin 2012

Le chirurgien qui faisait la poule

Le chirurgien qui faisait la poule



Ce passage assez cocasse est extrait d'une rencontre entre Stéphane Allix et le Dr Bruce Greyson, professeur de psychiatrie, directeur de la Division of Perceptual Studies et du département de médecine psychiatrique de l'Université de Virginie.

Dr Bruce Greyson : [...] Par exemple, une personne que je connais a été opérée à l'occasion d'une transplantation cardiaque d'urgence. Pendant l'intervention, cet homme dit avoir quitté son corps et l'avoir observé d'en haut. Plus tard il a dessiné un croquis de son cœur, indiquant exactement où se trouvait l'infarctus. Il n'avait aucun moyen de le savoir. Mais le plus surprenant pour lui a été d'observer le chirurgien cardiaque agiter les bras durant l'opération, comme une poule. Il m'a montré comment il faisait et ne comprenais pas pourquoi le chirurgien s'était comporté de la sorte. Une fois remis, il a demandé au chirurgien la raison de son comportement. Le chirurgien, très gêné, lui a demandé : "Qui vous l'a dit ?" Il lui a répondu : "Personne ne me l'a dit, je l'ai vu. Je suis mort, je suis sorti de mon corps et je vous ai vu le faire." Le chirurgien s'est encore plus énervé et a dit : "Et bien, puisque vous êtes toujours en vie, j'ai dû faire les choses correctement !" Etant médecin depuis trente ans et n'ayant jamais entendu dire qu'un chirurgien effectue ce genre de geste, je suis allé lui demander directement. Le chirurgien en question m'a expliqué qu'il avait pris l'habitude de laisser les internes commencer les interventions et arrivait plus tard. Il se lavait les mains et, craignant de les contaminer pendant qu'il surveillait le déroulement de l'intervention, il les plaçait contre sa poitrine. Lorsqu'il voulait indiquer aux internes où il fallait faire les incisions, il se servait de ses coudes. Il était japonais et avait été formé dans son pays. C'est là qu'il avait appris cela. Il m'a avoué n'avoir jamais vu quiconque aux Etats-Unis procéder ainsi." - Stéphane Allix, "La mort n'est pas une terre étrangère", pp104/105.



samedi 2 avril 2016

Gildas Bourdais - Le crash de Roswell : enquête inédite

Gildas Bourdais - Le crash de Roswell : enquête inédite




Si vous ne deviez posséder qu'un livre sur l'affaire du crash de Roswell, je vous recommande celui-ci. Ecrit par le meilleur spécialiste en France sur cette affaire, "Le crash de Roswell : enquête inédite" détaille en quelques 375 pages la grande majorité de ce qu'il peut être possible de connaître sur celle-ci, avec une quantité de détails impressionnants. Certes, s'agissant de Gildas Bourdais, ne vous attendez pas à un livre orienté vers l'explication adoptée par l'US Air Force, celle de la récupération d'un train de ballons Mogul. L'affaire du crash de Roswell reste encore aujourd'hui un fait mystérieux et inexpliqué mais certains aspects me laissent assez sceptique, surtout concernant la question des débris. J'ai du mal à comprendre comment de telles choses ont pu circuler entre des mains sans que jamais rien aujourd'hui ne soit réapparu, pas même un simple morceau... Enfin il existe une traduction d'un article de Curtis Peebles, publié dans la revue "Anomalies", d'octobre 1998 qui m'a toujours interrogé. Curtis Peebles est un spécialiste de l'histoire de l'aviation militaire. Cet article évoque ce qui peut rester des traces d'un prototype d'avion militaire, même après des décennies et après avoir nettoyé la zone du crash. Il mentionne ainsi les recherches de Peter Merlin, membre de l'équipe de recherches d'archéologie aérospatiale (Aerospace Archeology Field Research Team). Curtis a d'ailleurs participé avec lui à la recherche en 1994 et 1995 du crash d'un YB-49 le 5 juin 1948 dans le désert qui servait à l'époque de lieu de test pour des prototypes militaires. Malgré un ratissage méticuleux d'une équipe de militaires à l'époque du crash, les deux chercheurs ont retrouvé 46 ans plus tard des morceaux de métal de l'avion et une zone toujours dépourvue de végétation occasionnée par l'incendie. En 1994, Peter Merlin et un autre chercheur, Tom Kinzel, se sont rendu au lieu présumé du champ de débris découvert par le fermier Brazel à proximité de Roswell. Malgré une fouille méticuleuse du supposé lieu où furent récupérés des débris d'une matière surprenante et ratissé quelques jours après par l'armée, les deux chercheurs n'ont malheureusement rien trouvé, pas le moindre petit morceau de matière...
Reste que rien qu'en se basant sur les témoignages, et ils sont nombreux, cette affaire de Roswell n'a pas tout dit. Certes avec le temps beaucoup de témoins de l'époque ont perdu en précision et ils ont du quelquefois confondre certains événements mais il reste un fond de mystère. L'explication de l'US Air Force ne suffit pas. Le dossier n'est pas clos, loin de là.

Le crash de Roswell (avec Gildas Bourdais et Pierre Lagrange) - Emission diffusée en 2006

vendredi 1 avril 2016

Gildas Bourdais - Ovnis : vers la fin du secret ?

Gildas Bourdais - Ovnis : vers la fin du secret ?



Ce livre a été publié en 2010. Grand spécialiste du phénomène ovni (et tout particulièrement de l'ufologie américaine et de l'affaire Roswell), Gildas Bourdais a écrit quantité d'ouvrages dans ce domaine. En 1994 sort son premier livre sur l'ufologie : "Enquête sur l'existence d'êtres célestes et cosmiques". L'année suivante sort son premier ouvrage sur l'affaire Roswell, "Sont-ils déjà là ? Extraterrestres, l'affaire Roswell". Grand spécialiste en France sur Roswell, Gildas Bourdais ne cache pas sa conviction sur la réalité, et notamment la nature de cette affaire : la récupération d'un vaisseau spatial et ses occupants. Pour ma part je suis nettement plus sceptique tout en reconnaissant qu'il s'est passé quelque chose d'assez surprenant et inexpliqué à ce jour. D'une manière plus générale, la question du secret entourant le phénomène ovni aux Etats-Unis n'est pas dénué de fondement. C'est en soit un aspect assez complexe, où malheureusement la désinformation, aussi bien du côté des officiels que de certains ufologues, se mêle à une ufologie où la prudence est souvent un vain mot.

Même si je ne partage pas les convictions de Gildas Bourdais, je reconnais en lui un sens de la clarté et de la précision inégalé.



Ovnis, vers la fin du secret ? - Emission diffusée en 2010

Blog de Gildas Bourdais