dimanche 2 décembre 2018

Les guitares de Johnny

Les guitares de Johnny



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"La guitare fait mal" (Bercy, 1992) - Guitare solo : Norbert Krief, dit "Nono"

dimanche 18 novembre 2018

Pat Metheny (1)

Pat Metheny (1)




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"Le jazz est une musique universelle. Il n'est pas besoin d'avoir de diplôme pour l'apprécier. Tant que l'on est sincère dans ce que l'on joue, on touche les gens." - Pat Metheny


Pat Metheny, "And I Love Her" (The Beatles)



Pat Metheny, "This Belongs To You", Live at The Five Angels Theater, New York, 2014

Pat Metheny & Toots Thielemans, "Always and Forever" (1992)

mercredi 31 octobre 2018

Jim Jarmusch

Jim Jarmusch


Jim Jarmusch et Adam Driver (Le film "Paterson", dernier en date de Jarmusch)


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Entretien avec Jim Jarmusch en 2016 sur France Culture

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"J'aime prendre une guitare, produire quelques sons et voir où ils me mènent, plutôt que d'écrire quelque chose et de mémoriser ce que je joue. C'est ainsi que j'essaie de réaliser mes films. Les personnages sont toujours pour moi le cœur du film, plus que l'intrigue. Les comédiens sont les instruments de musique qui portent l'émotion. Les histoires sont finalement secondaires." - Jim Jarmusch [AlloCiné]

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"Only Lovers Left Alive", film de Jarmusch sorti en 2014 (bande annonce)


SQÜRL, "Pink Dust" (membres du groupe : Carter LoganJim JarmuschShane Stoneback) - http://www.squrlworld.com/ 

samedi 8 septembre 2018

Jam au Clan des Elfes

Jam au Clan des Elfes


Waak au Clan des Elfes, Montreuil sur Mer, 6 septembre 2018


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"Big Jam" au Clan des Elfes, Montreuil sur Mer, 6 septembre 2018

lundi 20 août 2018

Bluesin'(a)oût 2018

Bluesin'(a)oût 2018



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Festival Bluesin'(a)oût, 18 août 2018 (1)


Festival Bluesin'(a)oût, 18 août 2018 (2)

Hat Fitz (Hat Fitz and Cara Robinson)

Festival Bluesin'(a)oût, 18 août 2018 (Performance Stencil & Drums, Jef Aérosol & Felix Sabal-Lecco)

Muddy Waters (Jef Aérosol)


vendredi 17 août 2018

The Crappy Coyotes

The Crappy Coyotes



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  The Crappy Coyotes, Le clan des Elfes, Montreuil sur Mer, 16 août 2018


The Crappy Coyotes, Le clan des Elfes, Montreuil sur Mer, 16 août 2018

dimanche 12 août 2018

Rollin' and Tumblin'

Rollin' and Tumblin'



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Rollin' and Tumblin', Le clan des Elfes, Montreuil sur Mer, 09 août 2018

Rollin' and Tumblin', Le clan des Elfes, Montreuil sur Mer, 09 août 2018

samedi 7 juillet 2018

Smokin' Bones

Smokin' Bones



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The Smokin' Bones, "Whole Lotta Love", Le Clan des Elfes, Montreuil sur Mer, 5 juillet 2018


The Smokin' Bones, Le Clan des Elfes, Montreuil sur Mer, 5 juillet 2018

dimanche 24 juin 2018

The Flying Strings

The Flying Strings


http://www.theflyingstrings.fr/index.html


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The Flying Strings, Le Touquet, 23 juin 2018


The Flying Strings, Le Touquet, 23 juin 2018

25 Hours

25 Hours




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25 Hours (Le Clan des Elfes, Montreuil sur Mer, 22 juin 2018)

jeudi 14 juin 2018

Jacques Vallée et Mémorandum de Pentacle

Jacques Vallée et Mémorandum de Pentacle



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De 1957 à 1969, Jacques Vallée rédigea un journal personnel sur les évènements qu'en tant
qu'observateur il jugea les plus intéressants, notamment en ce qui concerne le phénomène OVNI
mais aussi sur d'autres sujets. Publié dès 1992 aux Etats-Unis sous le titre "Forbidden science -
Journals 1957-1969", il fut republié en français dès 1997 sous le titre "Science interdite - Journal
1957-1969" (O.P. Editions). L'auteur a augmenté cette version française d'un épilogue afin
d'apporter un éclairage sur les changements et les évolutions qui se sont manifesté depuis 1969,
date à laquelle le premier volume de son journal personnel prend fin. Voici donc ce texte...

Jacques Vallée (Science Interdite - Epilogue)

Un second volume est sorti également en version française

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lundi 21 mai 2018

Eric Clapton

Eric Clapton



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Eric Clapton, Luther Allison et Otis Rush (Guitar World n°3)


En 1966 on pouvait entendre pour la première fois la voix d'Eric Clapton dans l'album "Blues Breakers with Eric Clapton" avec John Mayall dans une reprise de Robert Johnson.

Eric Clapton

dimanche 6 mai 2018

Jeff Healey

Jeff Healey




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Le Jeff Healey Band a écumé les clubs de Toronto pendant trois ans avant de signer sur Arista en 1988 puis de reprendre Blue Jean Blues (ZZ Top) pour la B.O. du prochain film de Patrick Swayze, Roadhouse . Sa maison de disques s’est empressée de faire de son nom le synonyme des grands guitaristes, non seulement de cette décennie, mais de toutes les autres.

Il est vrai que Jeff Healey joue avec la clairvoyance dont seul un non-voyant est capable. De plus, il
connaît tous les trucs du métier, de la guitare jouée sur la nuque aux cordes croquées avec les dents. Son don, qui sans technique ne serait qu’une mauvaise habitude, et sa carence physique, l’obligent à jouer assis, la guitare à plat sur les genoux, la main droite n’utilisant que le pouce et l’index, la gauche se baladant avec une déconcertante dextérité, rapide comme un clin d’oeil, positionnée à l’envers, sans prendre appui sous le manche. Ses cinq doigts sont ainsi occupés et vont chercher des notes intouchables pour un joueur orthodoxe.

Healey a justifié les dithyrambes de Stevie Ray Vaughan : "Il va révolutionner la pratique de la guitare" ; et de BB King : "Je n’ai jamais vu ou entendu un style comme ça" ; et démontré les qualités scéniques de son Power Trio en novembre dernier à Londres, au Borderline, cave mexicaine à l’ambiance prohibition. L’îlot musical le plus continental de la capitale. Jeff Healey a étalé son talent, ses compositions (escamotés Elmore James et Eric Clapton) jouées dans les aiguës; et ses reprises (All Along The Watchower sur scène, John Hiatt et Freddie King sur disque). Sa cécité ne l’empêche pas de traverser le club et l’air moite contenant plus de houblon que d’oxygène, guidé par son roadie.

Jeff Healey est certainement l’un des guitaristes blues les plus prometteurs du moment et un brillant
auteur-compositeur-interprète, comme le furent en leurs temps les bluesmen suscités.

Quant à la pérennité des spots braqués sur lui, elle est plus directement liée à l’intérêt erratique que le
public porte au blues qu’à l’intrinsèque constance du guitariste. - Guitar World n°1 (mars 1989).


The Jeff Healey Band, "I'm Tore Down" (1989)

"Je m'intéresse à tous les styles de musique, notamment le jazz des années 20-30. J'ai chez moi une collection de dix mille 78 tours historiques de jazz et des premiers blues. J'ai grandi avec différents types de musique, le jazz, le country, le rock..." - Jeff Healey (Guitar World n°1, mars 1989).

The Jeff Healey Band, "How Long Can A Man Be Strong"(1990)

"J'ai perdu la vue à l'âge d'un an suite à un cancer de l'oeil. J'ai reçu ma première guitare à l'âge de trois ans ! Au début, je l'accordais de telle manière que les cordes à vide jouaient, seules, un accord (en open tuning). Plus tard, vers l'âge de sept-huit ans, quelqu'un me montra l'accordage standard. Débutant, j'ai tout de suite placé la guitare sur mes genoux car je ne me sentais pas à l'aise autrement et j'ai commencé à jouer de la slide. Ensuite, j'ai posé les cinq doigts de la main gauche sur le manche et étudié les doigtés pour passer tous les accords." - Jeff Healey (Guitar World n°1, mars 1989).

Stevie Ray Vaughan & Jeff Healey, "Look At Little Sister" (Live on CBC, 1987)

dimanche 8 avril 2018

George Harrison

Georges Harrison



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George Harrison, "Cheer Down"



George Harrison, "What Is Life"

mercredi 4 avril 2018

Les pionniers de la country

Les pionniers de la country

Hank Williams, Bob Wills, Bill Monroe et Jimmie Rodgers


Hank Williams

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"Qui sont-ils, ces pépés de la country, aujourd’hui disparus pour la plupart. J’en ai retenu quatre, de
façon tout à fait subjective; quatre artistes en apparence si dissemblables, à qui on découvre
pourtant bien des points de similitude en examinant de près leur trajectoire : Jimmie Rodgers, Bob
Wills, Bill Monroe, et Hank Williams." - Christian Séguret

Dolly Parton et Bill Monroe, "Mule Skinner"


Jimmie Rodgers, "Hobo Bill's Last Ride"

The Rolling Stones, "Bob Wills Is Still The King"

mardi 3 avril 2018

OVNI : Un entretien avec Robert Galley, ancien ministre des Armées

OVNI : Un entretien avec Robert Galley, ancien ministre des Armées



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Article publié dans Ovni-Présence n°48, août 1992

 "1974, la vague d’ovnis - la dernière vague française importante - bat son plein ! Un jeune journaliste présente une rubrique intitulée « Dossier OVNI » dans l’émission Pas de Panique !, animée par Claude Villers le soir sur France-Inter. Il se nomme Jean-Claude Bourret. Lui-même issu de la vague, puisque nouvellement intéressé par le sujet (en fait depuis l'affaire de Turin-Caselle du 30 novembre 1973), il ne fait pas encore de télévision et n'a pas davantage publié d'ouvrages. Cette série d’émissions – une quarantaine d'épisodes tout de même - va lancer sa carrière ufologique. Tout d'abord en fournissant le corpus de son premier volume sur les ovnis, ensuite grâce à une interview historique que lui accorda le ministre des Armées de l'époque, Robert Galley, et diffusée sur les ondes le 20 février 1974. Dix-sept ans après, nous sommes allés retrouver Robert Galley, aujourd’hui maire de Troyes, qui a bien voulu nous accorder une interview exclusive."

lundi 2 avril 2018

Le blues baroque

Le blues baroque

Davey Graham

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Davey Graham, "Anji"

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LE BLUES BAROQUE

Par Catherine de Camaret

Publié dans Guitare & Claviers n°76, juillet/août 1987

L'extrême précision du jeu classique développé sur les cordes métalliques de la guitare folk est un peu la clé originelle du blues baroque. Cette fusion d’une technique et d’une inspiration musicale très ouverte a marqué tout autant que la naissance d’un style, l’émergence d’un nouveau son.

Avec son très célèbre Anji, créé au début des années soixante, Davey Graham peut être considéré comme l’inventeur de ce style que Bert Jansh et John Renbourn ont, quant à eux, « officialisé ». Jusque-là, en effet, les différentes techniques utilisées sur la guitare folk avaient toutes en commun d'exécuter à la main gauche des accords types qui étaient les points de repères d’un jeu mélodique plus ou moins élaboré. A partir d’une position de main gauche fixe, les doigts quittaient à tour de rôle leurs points d’ancrage de façon à jouer une ou plusieurs notes gravitant autour de ce point, et y retournaient au plus vite. De la même manière, la main droite n'utilisait qu’un petit nombre d’arpèges types, dont la très fameuse basse alternée ou « picking », héritée des luthistes du XVIème siècle. Elle ne s‘écartait que timidement de la régularité d’un arpège pour amorcer un jeu mélodique. Ce sont des guitaristes comme Big Bill Bronzy et Rev. Gary Davis qui ont poussé cette technique au maximum de sa sophistication.

Mais quitter ces points de repère à la main gauche comme à la main droite, c’était s’engager dans l’inconnu. Plus question de se fier à des automatismes qui, s’ils sécurisaient le jeu, lui en traçaient ses limites. Cette remise en question totale du jeu passait par une réflexion beaucoup plus fine sur l’action séparée des deux mains, leur synchronisation. En d’autres termes, il a fallu créer le maillon manquant entre la technique des guitaristes classiques, et le registre sonore et musical de la guitare folk. De la musique populaire savante, tel est un peu le paradoxe du blues baroque.

Mais c’est précisément son ouverture technique qui lui a permis, musicalement aussi, une remise en
question totale : finies les rassurantes progressions d’accords. En effet, jouer une bonne vieille suite
d’accords du type Do Fa Sol en position standard, quitte à les arpèger de mille façons différentes, n’entraîne aucun risque musical. Mais rechercher la même harmonie sans utiliser ces positions types
oblige à « entendre » un minimum ce que l’on joue et à réfléchir aux doigtés en conséquence.

Faute de comprendre la fonction des sons (leur relation mutuelle), du moins faut-il alors « entendre » intuitivement leur mouvement. L’exceptionnelle vitalité du style tient en grande partie à cette redécouverte très empirique et surtout sensible de certaines règles classiques. Mais cette démarche, le plus souvent menée par des autodidactes, a toujours fait précéder le besoin musical à la technique. De l‘a découle la coloration entièrement neuve apportée au répertoire folk/blues traditionnel. En même temps, les procédés classiques d’écriture se trouvent régénérés par leur utilisation sur des musiques plus récentes.

De fait, par sa large utilisation du contrepoint, le blues baroque a d’abord été une façon très originale de jouer le blues. Mais son attirance pour des sonorités nouvelles et son énorme pouvoir d’absorption par rapport à des éléments musicaux extrêmement divers en fait avant tout une musique de fusion. Et c’est parce que ces influences qui le traversent, disparaissent en tant que telles pour former une matière sonore nouvelle, que l’on peut parler de « style ».

Ceux qui sont familiers de John Renbourn connaissent sa manière très baroque de traiter le folk/blues et son art subtil de faire « swinguer » le contrepoint. Que l’on écoute aussi les arrangements de Pierre Bensusan et l’abondance des voix qui s’entrecroisent. Cette richesse créative du blues baroque a donné naissance à une multitude de pièces instrumentales où la guitare folk n’est pas toujours l’instrument unique : flûte traversière, percussions, contrebasse, violon, guitare électrique y ont aussi trouvé leur place, mais toujours en formations très réduites.

Bien que très accessible, le blues baroque est une musique qui se redécouvre à chaque écoute, un peu comme un paysage que l'on regarde à différentes heures de la journée. On peut regretter que la domination des musiques électroniques ne lui assure qu'une diffusion insuffisante sur les ondes radiophoniques. Mais là n'est pas la question puisqu'il existe de toute façon une absence totale de concession commerciale chez ceux qui composent dans le style. Tous ont une exigence expressive qui exclut la docilité du marketing.

De ce fait, depuis son apparition en 1965, le blues baroque connaît ce paradoxe d'être écouté ou joué par un auditoire en marge du grand public, tout en ayant des adeptes aux quatre coins du globe. Compte tenu de la complexité du style et de l'absence quasi totale à l'époque d'une « école » pour l'enseigner, seule a tenu bon une poignée d'aventuriers passionnés et disséminés.

John Renbourn (Guitare & Claviers)

mercredi 28 mars 2018

John Keel : chercheur de l'impossible

John Keel : chercheur de l'impossible



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Deux articles parus en décembre 2009 dans le n°61 du magazine UFOmania. John Keel enquêta dans le milieu des années 60 sur la célèbre affaire d'apparitions de Point Pleasant. Il fut aussi un théoricien du phénomène ovni. Le premier article est signé Loren Coleman (un des leaders mondiaux de recherche en cryptozoologie). C'est la traduction en français d'un texte qu'il rédigea en mémoire de son ami John Keel qui venait de disparaître le 3 juillet 2009.

Le second article, signé Michel Granger, est un critique pointilleuse et détaillée de son oeuvre.




Bande annonce du film "La Prophétie des Ombres", réalisé par Mark Pellington (2002) et largement inspiré du livre "The Mothman Prophecies" de John Keel. L'histoire évoque les événements étranges qui se sont déroulés de novembre 1966 à décembre 1967 dans la région de Point Pleasant aux Etats-Unis.

Emission diffusée en 2002 sur les ondes d'Europe 1. Marc Menant reçoit le sociologue des sciences Pierre Lagrange, qui dirige alors la publication et la traduction en français de deux ouvrages considérés comme des classiques de la littérature ufologique, "They Knew Too Much About Flying Saucers" de Gray Barker, et "The Mothman Prophecies" de John Keel.